Le beau chapiteau à l'orée de la ville



Extrait Rough

Un extrait de l'extrait en crayonné, la version propre ( et peut etre finale ) demain.

Hamsel & Grasthel : Step-by-Step


Extrait d'une scène animée étape par étape :
                                                                   1 Rough
                                                                   2 Retraçage des traits sur Photoshop ( le plus long )
                                                                   3 Colorisation sur Photoshop
                                                                   4 Ombrage sur After Effects
                                                                   5 et 6 : Mise en place du fond et mvmt de caméra ( non-faits )

La Note


NOTE D' INTENTION

La réécriture d'un conte des frères Grimm

Lorsqu'il m'a été demandé de réécrire un conte, j'ai très vite opté pour celui de Hansel et Grethel. La noirceur de certains thèmes, encore d'actualité, m'attirait et me permettait pleinement de développer un humour macabre et un peu malsain. Mon but n'était bien sûr ni de choquer ni d'offusquer, mais plutôt de surprendre et de divertir, comme une sorte de catharsis, en ramenant les spectateurs à la cruauté à laquelle la société peut parfois nous amener, la finalité n'étant pas de critiquer le système dans lequel nous vivons mais d'y faire référence, des clins d’œil. Transposer le conte à notre époque n'était pour moi pas suffisant et je voulais animer des animaux humains ( à la Robin des bois de Walt Disney ). C'est à partir de ce désir que je suis arrivé à des hommes-cochons et que j'ai transformé la sorcière voulant les manger en un boucher en quête de viande fraîche. Une boucherie dans une forêt n'avait aucune raison d'être. J'ai donc déplacé l'intrigue dans une grande ville, labyrinthe hostile dans lequel les parents perdraient leurs enfants avec la crise comme motif de l'abandon des enfants, mais aussi de leur capture par le boucher. Le design des deux personnages principaux à l'allure de consanguins m'a donné l'idée d'en faire le fruit de l'union d'un homme et d'une truie et j'en suis arrivé ainsi à l'idée du cirque de cochons domptés. Jusqu'où peut nous amener notre estomac ? D'après Grasthel, à des actes que notre société réprouve, et c'est là un des points-clé de ma réécriture. Car non content de transposer le conte original dans un nouvel univers, une nouvelle tonalité, je voulais ajouter quelque chose à l'histoire même, une fin moins « conte de fée » justement. Tel « L'arroseur arrosé », le vil boucher finit dévoré par le cochon ; cette chute m'a directement été inspirée du conte des frères Grimm, quitte à mettre la sorcière dans le four, autant la manger quand elle est prête. A partir du moment où Grasthel a mangé un homme pourquoi ne pas manger son frère. Après avoir dépassé pas mal de barrières imposées par la bienséance, je ne voyais pas l’intérêt de me priver d'ajouter en plus un petit complexe d’œdipe remanié en ces mots là : « Tu mangeras ta mère et tu épouseras ton père ». La chute avec la grippe porcine m'a été inspiré au dernier moment pendant l'écriture, je trouvais que, après la suite de rebondissements des péripéties la fin manquait de surprise et de panache, j'en suis ainsi arrivé à cette référence à l'actualité.

Mise en Scène

L'enjeu principal était de ne pas ennuyer le spectateur avec un court-métrage dont la durée était estimée à une vingtaine de minutes ( les longueurs inintéressantes sont le principal problème des adaptations de conte ) car je ne voulais pas faire un conte dont seule l'intrigue, narrée en 3 minutes, compte ; je voulais prendre le temps de développer les personnages, même secondaires. De ce fait, pour combler un rythme un peu lent, qui prend le temps de raconter, d'un métrage très peu dialogué, j'ai voulu ponctuer le récit de nombreux épisodes comiques ( comme la demande en mariage du père à sa fille qui se fait par une danse de séduction ), ainsi que de morceaux de musique « cultes » s'étendant du Requiem de Mozart en introduction, à Barry White et Buddy Holly. Les deux enfants devaient avoir assez de temps pour être attachants et purs, afin de mieux susciter l'effet de surprise lorsque la sœur mange le frère. La thématique du conte est mise en avant avec une voix off d'introduction lisant l'introduction et la conclusion du conte réécrit.

Ambiance et décors

Chacun des trois lieux devait avoir son propre code couleur, et son propre graphisme, qui permettait rapidement au spectateur d'identifier la nature de l'espace. Le cirque, cocon familial qui devait témoigner de la cruauté des parents, arbore un ton de couleurs froides, dues à un orage grondant ou menaçant symbolisant la froideur des parents. La ville, elle, devait rappeler l'idée de labyrinthe hostile avec une quasi-absence de couleurs les plus sombres possible, sur des immeubles et des personnes tous identiques. Un passage représente même la ville, vue par les enfants pendant leur errance, par un monde noir et blanc bousculé par les allés de personnes très grandes, avec des bruits brouillés et agressifs. Au contraire, de la façade et la première salle la boucherie-charcuterie sera vu comme un lieu accueillant ( rappelant qu'il ne faut pas se fier aux apparences ), et les salles arrières seront lugubres et sales à l'image de l'esprit du propriétaire.

Savoir créer la jouissance, c'est tout un art !

Extraits du story-board de l'Extrait animé de Hamsel et Grasthel
La scène se déoule après la mort d'Hamsel (Spoil pour ceux qui n'ont pas lu le conte) lorsque la grosse Grasthel revient au cirque. Son père, tombe amoureux de ses nouvelles formes et la demande comme épouse...






Marche

La Marche de la femme flan



Exercice de marche de profil.





Recherches sur le personnage :






Marche du pantin :








Carnet de Voyage : Le Tour du monde avec mon copain Kiki l’Ornithorynque



Londres

Paris

Venise

Egypte

Chine

Japon

USA

Rio de Janeiro



De l'art ou du cochon ?

Planches de Recherches sur les Personnages du Conte "Hamsel et Grasthel, ou la Passion du Bon Jambon"









Festival Jean Carmet



Jingle réalisé avec Paul Corbet sous l'encadrement de François Colou lors d'une semaine atelier pour le festival du Second Role Jean Carmet 2011.

Musique de Banana Spleen.
Le personnage (moche) a été inventé par le festival.
Extrait tiré de "La Nuit des Morts-Vivants" de Georges Romero.









Et en bonus, l'animatic ( story board animé en temps réél ) du Jingle :



Sur la route.


Le début d'un grand voyage...

A la recherche du Saint Graal...


...toutes les voies sont à emprunter